• "Je suis allé voir"

    « Frost » du lituanien Sharunas Bartas qui a ses fans. C'est le premier film que je voyais de ce metteur en scène et j'ai trouvé cela très, très lent !! La lenteur peut donner des images magnifiques comme chez Andreï Tarkosvki ou Nuri Bilge Ceylan mais dans ce film de Bartas, j'ose penser qu'il n'en est rien. La fin est très forte, mais il aura fallu près de deux heures pour en arriver là !!

     

     

     

     

     

    « Il figlio Manuel » : un film social à la fin ouverte ; il y en a beaucoup ! Il est vrai que le cinéma donne aussi à voir au delà de notre horizon quotidien, et nous informer plus en profondeur que les autres médias, des conditions de vie difficiles de personnes encore bien trop nombreuses et qui vivent non loin de nous !

     

    Le jeune acteur principal a ce qu'on appelle une « gueule » et je ne serais pas surpris de le savoir sollicité par un cinéma italien qui renaît peu à peu, et cela, c'est une bonne nouvelle.

     

     

     

     

    « Ready player one » de Spielberg que j'aime beaucoup. J'ai vu presque tous ses films et j'apprécie particulièrement son attachement à ne pas oublier l'enfance dont nous gardons tous une part (enfin, je l'espère) ! Je ne suis pas un adepte des jeux vidéo mais j'ai pris beaucoup de plaisir à « Ready player one ». Cet aller/retour constant entre le numérique des images de synthèse et les acteurs de chair et de sang m'a séduit. La scène d'ouverture, comme souvent chez Spielberg, est époustouflante et de multiples références cinématographiques émaillent ce film. Je n'oublie pas l'hommage fraternel au « Shining » de Kubrick. Une réserve cependant : la musique signée Alan Silvestri, calquée sur celles de John Williams, sans doute à la demande de Spielberg ?!

     

     

    « Transit » de Christian Petzold qui décidément, s'affirme comme un cinéaste majeur en Allemagne. Son film est d'une beauté étrange malgré le climat de « terreur » qui le parcourt. Faire de nous, occidentaux, des migrants éventuels, constitue une des trames de ce film (même si l'on peut penser à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale), l'autre étant l'amour. Franz Rogowski, genre de Joachim Phoenix allemand est excellent et Paula Beer a une présence mystérieuse qui rehausse sa beauté que j'avais découverte chez Ozon dans Frantz.

     

     

     

    « Mektoub my love » d'Abdellatif Kechiche l'un des réalisateurs les plus intéressants et singuliers que nous ayons en France. Des jeunes femmes et des jeunes hommes badinent le temps d'un été dans le sud de la France. La caméra portée de Kechiche est très près des visages et des corps (surtout des fesses féminines!). Il faut dire qu'ils sont beaux et paraissent ne penser qu'à s'éclater. Seul Amin (Kechiche?) prend un peu de distance et observe tout cela avec l'oeil du photographe amateur et du scénariste qu'il aspire à devenir. Dans une très belle scène, Kechiche pose sa caméra pour filmer une brebis mettre à bas son petit, et nous nous émouvons avec Amin, être sensible qui semble être le plus lucide de toute la bande. De la musique sacrée (Bach entre autres) vient ponctuer ce film de notes évoquant la spiritualité et j'attends le grand film que pourrait nous offrir Kechiche sur ce sujet...

     

     

     


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