• "Je suis allé voir"

    « Cuban network » d'Olivier Assayas. Ce film est tiré de faits réels qui se sont déroulés dans les années 1990 entre Cuba et les USA. De facture assez classique, ce film ne m'a pas ni surpris ni déplu. Le scénario est exigeant avec le spectateur qui doit augmenter le volume de sa concentration s'il ne veut pas être perdu ! J'ai réussi à rester collé à l'histoire, tant mieux... L'interprétation est soigné et les deux actrices principales bien jolies. Mais Penélope Cruz, dans « Douleur et gloire », est infiniment plus belle filmée par Almodovar, question de talent sans doute ! Aussi je pense que j'aurai oublié ce film dans quelques jours, mais à sa décharge, je dois dire que les films qui restent inscrits durablement dans ma mémoire ne sont pas si nombreux.

     

     

    « Brooklyn affairs » deuxième film d'Edward Norton comme metteur en scène. C'est d'un très beau classicisme et l'illustration musicale est remarquable, au sens premier du terme. Edward Norton doit aimer passionnément le jazz, son film s'en fait l'écho ; il prend son temps pour nous raconter l'enquête que le principal protagoniste (Norton lui-même) mène et sa durée n'est pas pesante. Il va jusqu'à filmer dans sa longueur un morceau de jazz dans une ambiance de club qui ne bouscule rien, mais c'est très beau. D'ailleurs, tout le film baigne dans ce climat très jazzy et pour un amateur de cette musique, le plaisir en est sensiblement augmenté. L'interprétation, Edward Norton et Alec Baldwin en tête, est excellente. J'ai découvert avec plaisir la jeune actrice britannique Gugu Mbatha-Raw.

     


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