"Je suis allé voir"

« The charmer » du suédois d'origine iranienne Milad Alami dont c'est le premier film. Cela se passe à Copenhague, le bar de nuit où se rend régulièrement le protagoniste est très cinégénique et le service nocturne des bus a l'air de bien fonctionner ! Bref, j'ai regardé ce film sans m'ennuyer mais sans enthousiasme non plus. Cependant, on peut y voir un autre regard sur l'immigration, loin des « jungles » et de leurs évacuations récurrentes.

« Blackkklansman » de Spike Lee ou comment traiter l'antiracisme sous l'angle de la comédie. On peut être dubitatif sur cette forme qu'a choisie Spike Lee mais certaines scènes sont très réjouissantes et j'en ai appris un peu (trop peu) sur le fonctionnement du Ku Klux Klan.

« Fortuna » dans un sobre noir et blanc aborde le sujet de l'immigration, personnifiée ici par une adolescente éthiopienne, hébergée dans un monastère au cœur des Alpes suisses hivernales. Bruno Ganz et Patrick d'Assumçao sont remarquables de justesse, notamment dans une scène où le prêtre et le laïc se livrent à un échange sur l'hospitalité. Plus tôt, une autre scène dans laquelle Bruno Ganz ébranle certaines certitudes de ses frères, a retenu toute mon attention. Un film assez austère, mais qui soulève des questions empreintes de spiritualité, pas forcément religieuse.