• "Je suis allé voir"

    « Michel-Ange » d'Andreï Konchalovsky. Ce cinéaste de 83 ans, russe par sa naissance, a bien sûr travaillé dans son pays (Sibériade) mais aussi pour Hollywood (Runaway train, Tango et Cash...) Pour « son » Miche-Ange, il s'associe à l'Italie ce qui paraît évident. Et c'est plus sur la personnalité hors normes de l'artiste que s'attarde Konchalovsky que sur son œuvre. Si, au début du film, on voit quelques plans fugaces du plafond de la chapelle Sixtine, le cinéaste est bien plus attiré par le sculpteur que par le peintre. Outre l'homme Michel-Ange dans sa grande complexité et sa stature indiscutable de Maestro, Konchalovsky peint avec un regard d'ethnologue, la vie en Italie au début du 16ème siècle. Et il le fait sans concession, d'une manière crue où la violence est souvent présente. La quête matérielle et financière, la relation ambiguë que Michel-Ange entretient avec les seigneurs locaux (Della Rovere et Médicis), sont clairement évoquées et l'épisode consacré à l'acquisition d'un énorme bloc de marbre de Carrare est assez édifiant. Alberto Testone dans le rôle titre est remarquable.

     


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