"Je suis allé voir"

« Les bonnes étoiles » du japonais Hirokazu Kore-Eda. Après « Tel père, tel fils » en 2013, « Notre petite soeur » en 2015, « Une affaire de famille » en 2018, Kore-Eda poursuit son exploration de la famille non conventionnelle, au sens où dans chacun de ces films, un élément extérieur vient nous interroger sur le sens réel de ce qui constitue une famille dans laquelle l’amour tient toute la place.

Cette fois-ci il transporte ses protagonistes en Corée (du sud bien sûr) et nous donne l’occasion de découvrir sur l’écran quelques aspects de ce pays lointain. C’est une sorte de road movie dans lequel nombre de personnages renforcent une intrigue, de ce fait assez touffue.

J’avoue que j’ai une préférence pour ses films cités plus haut, dans lesquels la profondeur des sentiments était plus prégnante. Le fait d’avoir traversé la mer du Japon aurait-il diminué son inspiration ?

J’ajoute pour terminer que je me demande encore pourquoi le prix d’interprétation masculine a été attribué à l’acteur coréen Song Kang-ho, certes méritant mais peut-être pas à ce point là !