• "Je suis allé voir"

    « Anatomie d’une chute » de Justine Triet. Quatrième long métrage de cette cinéaste de 45 ans, palme d’or au dernier festival de Cannes, Justine Triet a le vent en poupe. Il n’y a pas de hasard ni de maquillage excessif dans la reconnaissance d’un talent. Celui de Justine Triet et d’Arthur Harari, son compagnon dans la vie et coscénariste de ce film, est grand – Arthur Harari est aussi le réalisateur de deux excellents films : « Diamant noir » et « Onoda ».

    « Anatomie d’une chute » est remarquablement bien écrit avec une grande rigueur et une justesse de ton qui évite tous les clichés possibles. Partant de l’accident ? le suicide ? l’assassinat ? d’un homme, les auteurs opèrent la dissection  d’un couple où pas grand chose de leur intimité nous est épargné sans que cela engendre un sentiment d’impudeur ou de voyeurisme.

     Donc une femme est accusée d’avoir tué son mari. S’ensuit une description minutieuse de ce qui doit se dérouler en pareil cas : enquête, reconstitution, préparation de la défense, angoisse, procès jusqu’au dénouement mais… chut. Tout cela est d’une précision d’horloger, bref, magistral. C’est ce mot qui m’est venu immédiatement quand je suis sorti de la salle : Magistral ! Ce film est une leçon de cinéma et il fallait bien 2h30 pour explorer ce qu’a à nous dire et à nous montrer Justine Triet.

     

     


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