"Je suis allé voir"

« L’été dernier » de Catherine Breillat. Cette cinéaste qualifiée de sulfureuse, qualificatif qu’elle réfute vivement, nous livre un film singulier : une histoire de passion sexuelle entre un adolescent et sa belle mère. Tout l’intérêt de ce film réside dans la façon peu conventionnelle d’articuler les éléments qui donnent une identité peu aimable à ce film. Les dialogues sont parfois crus, comme les images du visage de Léa Drucker filmé dans les scènes de plaisir sans esthétisme aucun. Catherine Breillat n’embellit pas, elle filme la vie sans l’édulcorer.

 Comme à l’accoutumée,  je ne divulgâcherai point, mais je peux vous dire que la deuxième partie m’a paru beaucoup plus prenante, m’emmenant dans un thriller mental assez passionnant.

Léa Drucker est remarquable dans son rôle de bourgeoise froide mais non frigide et c’est toujours pour moi un plaisir de voir Olivier Rabourdin sur grand écran.